blabla Blanche

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lundi, mars 8 2010

La journée de la femme / Chronique N°23

Tous les 8 mars, c'est la journée de la femme. Ça nous permet, à nous les hommes, de vous offrir des pâtes de fruit, vous dire des compliments gentils et puis de nous excuser pour toutes les bêtises qu'on fait depuis 5000 ans, les claques dans la gueule, les voiles, les viols, l'esclavage domestique, les inégalités, le mépris tout ça, on est désolés, voilà ; on n'a pas fait exprès, pardon. On fait un bisou.

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jeudi, janvier 21 2010

Tu veux le numéro de ma burqa ? / chronique N°4

C’est fascinant, une burqa quand même, quand on y pense. Ça pourrait avoir sa place dans un donjon sadomaso, à côté des masques en latex et autres joyeusetés - sauf que là, c'est fait pour être porté en public. A la cool, si j’ose dire. Une burqa, c’est fait pour cacher, oui, mais pour cacher quoi ? Pour cacher ce sein que je ne saurais voir ? En quelque sorte.

D’ailleurs, nous, les occidentaux, avons aussi des choses à cacher. Pour faire simple, on cache ses parties génit… enfin… heu… on cache son sexe, quoi. Parce que c’est un peu intime, ce genre de choses, voyez ? C’est un peu obscène, limite cochon. Les Papous ou certains Indiens amazoniens, par contre, se baladent complètement à poil. Ils s’en branlent, eux, de leurs parties. Hum, hum.

En Afghanistan, non ! On planque tout, enfin, chez les femmes surtout. Pourquoi ? Parce que les femmes excitent les hommes (ces salopes) répond le docte taliban. Son jeune correspondant djihadiste saoudien confirme, l’air grave.

Explication : tout le monde sait que les hommes sont bons et innocents et qu'ils font plein de chouettes trucs religieux sans penser à mal tandis que les femmes, elles, a font rien qu’à les exciter avec leurs coudes, leur nez ou avec n’importe quoi d’autre qui leur tombe sous la main. Ça n’est pas très sympa.

Du coup, après, ces pauvres hommes sont tout excités, tout part en couille et l’on risque fort de se retrouver au beau milieu d’une partouze générale, au lieu de prier chastement afin de gagner sa place au paradis – lui même bourré de jeunes vierges et où il devrait y avoir moyen d’organiser une partouze générale aussi.

Alors un jour, un gars, probablement très religieux et un peu malade du slip, a trouvé la solution. Pour empêcher les femmes, cette sale race, de nous exciter en permanence avec leur corps… heu… humain, il a inventé une sorte de maxi culotte de grand-mère en coton pour couvrir toutes leurs parties intimes. Et comme sa femme était complètement intime avec lui, pouf ! il a inventé la burqa - ou culotte totale - sorte d’immense slip externe, à porter par dessus ses vêtements et même, par dessus la tête. Comme ça, hop, fini les gaules intempestives !

Burqas

C’est ça qu'il voulait nous dire, mon taliban : que la femme est un sexe et qu’elle n’est que ça (sauf maman). C’est une foufoune ambulante et une foufoune, ça se met dans une culotte. CQFD.

Le problème, c’est que, si c’était vrai et que les femmes n'étaient qu'un sexe, nous ne serions pas des millions d'hommes à entendre régulièrement : « pas ce soir, chéri, j’ai la migraine ». Donc, c’est faux. Et pourtant je vous jure que ces soirs-là, j’aimerais bien qu'ils aient aient raison, les talibans.

Mais bon, en même temps, ça ne me plairait pas trop que ma femme se balade avec sa culotte sur la tête.