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lundi, février 1 2010

Burqa : le port de l'angoisse / chronique N°11

Enfin ! Il était temps que le gouvernement s'attaque enfin aux vrais problèmes. Et le fait que les élections régionales approchent ne doit rien y changer.

Le problème du port de la burqa qui inquiète à juste titre nos concitoyens âgés et/ou conservateurs fait des ravages jusque dans nos centre-villes, songez : il n’est plus un seul jour où, dans la rue, je ne croise l’un de ces fantômes moyenâgeux, glissant sur le sol tel un spectre...heu... moyenâgeux aussi - et portant dans les plis de son ample prison de toile les sanglots millénaires de femmes asservies sous le joug barbare de croyances immigrées.

Et attention : il ne s'agit pas ici de quelques centaines de sympathiques et pittoresques musulmanes comme celles des clips de Michel Sardou, non ! Des citoyennes bien de chez nous pourraient succomber aux sirènes barbues qui mordent la main qui leur donne à manger le pain des Français :

Par exemple, ma propre Mémé dit que c’est sympa d’avoir un habit qui fait tout en même temps, surtout en hiver. « Ça m’évite de prendre le manteau, l’écharpe, le bonnet, les gants, dit-elle. Ça fait tout en même temps, comme un couteau suisse. Et puis comme ça, je peux descendre acheter le pain en cheveux. »

Et Dieu dans tout ça, Mère Grand ? « Dieu ? Oh ! De toute façon, quand je mets ma burqa, personne ne voit que je suis catholique. »

Ma propre sœur m'a dit : « toutes mes copines gothiques en ont une à l’école alors, forcément, ça m’a donné envie d’essayer moi aussi. C'est la mode : les tournantes, c'est fini, c'est ringard ; les garçons, maintenant, y préfèrent les filles en burqa. Par contre, le niqab, non. Ça, je mettrai jamais, franchement, ça fait trop chiennasse : on voit tout tes yeux. »

Et Dieu dans tout ça, ma sœur ? « Dieu ? Et ben grâce à ma burqa, je peux gauler des trucs à la librairie religieuse sans me faire pécho. Après je les revends et je m'achète du poppers. »

Quant à Maman, elle m’a avoué que depuis que papa lui avait offert une burqa pour Noël, ça avait remis du piment dans leur couple : « ton père ne me regarde plus comme avant, m’a-t-elle avoué, il est beaucoup plus amoureux de moi et il m'a promis qu'il m'emmènerait à une soirée burqa avec d'autres couples libres. Je ne sais pas ce que c'est mais ça me changera. »

Et Dieu dans tout ça, Mère ? « Justement, ton père m’a dit : Dieu reconnaîtra la sienne. Et il a rigolé. »

Ma tante s’est aussi acheté une burqa imperméable avec un auvent et une moustiquaire (elle adore la randonnée) et mon cousin m'a confié qu'il ne voyait pas pourquoi ce serait réservé aux filles (mon cousin marche au voile et à la vapeur).

burka_2.jpg

Et voilà comment l’obscurantisme gagne peu à peu notre belle société. Et voilà pourquoi, tel James Bond, il nous faut sans tarder terrasser ce spectre !

Alors oui, certes, il y a aussi 600 000 enfants mal logés en France et 300 SDF qui meurent dans la rue chaque années (contre 1seul en Allemangne) mais bon, ça ne date pas d'hier et puis surtout, ce n'est quand même pas comparable, hein.

Là, c'est notre identité nationale* qui est en jeu, quand même.

(*) ou plutôt : notre identité nationale de droite avant les élections

jeudi, janvier 21 2010

Tu veux le numéro de ma burqa ? / chronique N°4

C’est fascinant, une burqa quand même, quand on y pense. Ça pourrait avoir sa place dans un donjon sadomaso, à côté des masques en latex et autres joyeusetés - sauf que là, c'est fait pour être porté en public. A la cool, si j’ose dire. Une burqa, c’est fait pour cacher, oui, mais pour cacher quoi ? Pour cacher ce sein que je ne saurais voir ? En quelque sorte.

D’ailleurs, nous, les occidentaux, avons aussi des choses à cacher. Pour faire simple, on cache ses parties génit… enfin… heu… on cache son sexe, quoi. Parce que c’est un peu intime, ce genre de choses, voyez ? C’est un peu obscène, limite cochon. Les Papous ou certains Indiens amazoniens, par contre, se baladent complètement à poil. Ils s’en branlent, eux, de leurs parties. Hum, hum.

En Afghanistan, non ! On planque tout, enfin, chez les femmes surtout. Pourquoi ? Parce que les femmes excitent les hommes (ces salopes) répond le docte taliban. Son jeune correspondant djihadiste saoudien confirme, l’air grave.

Explication : tout le monde sait que les hommes sont bons et innocents et qu'ils font plein de chouettes trucs religieux sans penser à mal tandis que les femmes, elles, a font rien qu’à les exciter avec leurs coudes, leur nez ou avec n’importe quoi d’autre qui leur tombe sous la main. Ça n’est pas très sympa.

Du coup, après, ces pauvres hommes sont tout excités, tout part en couille et l’on risque fort de se retrouver au beau milieu d’une partouze générale, au lieu de prier chastement afin de gagner sa place au paradis – lui même bourré de jeunes vierges et où il devrait y avoir moyen d’organiser une partouze générale aussi.

Alors un jour, un gars, probablement très religieux et un peu malade du slip, a trouvé la solution. Pour empêcher les femmes, cette sale race, de nous exciter en permanence avec leur corps… heu… humain, il a inventé une sorte de maxi culotte de grand-mère en coton pour couvrir toutes leurs parties intimes. Et comme sa femme était complètement intime avec lui, pouf ! il a inventé la burqa - ou culotte totale - sorte d’immense slip externe, à porter par dessus ses vêtements et même, par dessus la tête. Comme ça, hop, fini les gaules intempestives !

Burqas

C’est ça qu'il voulait nous dire, mon taliban : que la femme est un sexe et qu’elle n’est que ça (sauf maman). C’est une foufoune ambulante et une foufoune, ça se met dans une culotte. CQFD.

Le problème, c’est que, si c’était vrai et que les femmes n'étaient qu'un sexe, nous ne serions pas des millions d'hommes à entendre régulièrement : « pas ce soir, chéri, j’ai la migraine ». Donc, c’est faux. Et pourtant je vous jure que ces soirs-là, j’aimerais bien qu'ils aient aient raison, les talibans.

Mais bon, en même temps, ça ne me plairait pas trop que ma femme se balade avec sa culotte sur la tête.