blabla Blanche

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mercredi, mars 10 2010

Bombe Hash / Chronique N°24

En août 1951, à Pont Saint Esprit, les Américains sont soupçonnés d'avoir aspergé la population avec du LSD. Tout ceci serait assez rigolo si l'opération ne s'était soldée par 5 (7 ?) morts et plus de 200 blessés dont certains ne s'en remirent jamais et finirent leurs jours à l'asile.

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lundi, mars 8 2010

La journée de la femme / Chronique N°23

Tous les 8 mars, c'est la journée de la femme. Ça nous permet, à nous les hommes, de vous offrir des pâtes de fruit, vous dire des compliments gentils et puis de nous excuser pour toutes les bêtises qu'on fait depuis 5000 ans, les claques dans la gueule, les voiles, les viols, l'esclavage domestique, les inégalités, le mépris tout ça, on est désolés, voilà ; on n'a pas fait exprès, pardon. On fait un bisou.

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mercredi, février 24 2010

On se couche tous pour ? / Chronique N°20

Je surfais tranquillement sur Internet quand, tout à coup, une question incroyable a clignoté sur mon écran : « Votre visage sur une danette ? ».

Stupeur. Mon visage sur une danette ? Je suis resté muet ; je n’ai pas compris. J’ai pensé à un jeu de mots. Mais non, il s’agissait visiblement bien d’un pot de la marque danette avec un visage de fille dessus, il n’y avait aucun doute.

J’ai frémi. Je me suis demandé quel crime cette pauvre fille avait bien pu commettre pour être jetée de la sorte en pature à la vindicte populaire. J'ai songé avec effroi à ces criminels dont le visage s’affiche en gros dans les émissions télévisées américaines de chasse à l’homme. Un second message est apparu. Il disait simplement, « c’est possible. »

Un peu paniqué, j’ai pensé : « Té, peuchère ! je le vois bien que c’est possible, con, puisqu’il y a déjà une pauvrette qui a son visage sur une danette, té ! sauf que moi, j’ai rien fait, hé ! (quand j’ai peur, je pense en marseillais). Pour mériter de se retrouver avec son visage sur une danette, il faut avoir fait un truc grave, il faut être au moins, je ne sais pas moi, pédonazi.

J'ai soupiré. La fille s’appelait Julie. Elle était jeune, jolie et elle souriait. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse être une dangereuse criminelle. Julie, pédonazie ? C’était à s’y méprendre. On ne peut vraiment plus faire confiance à personne de nos jours.

Et soudain : « tentez votre chance en cliquant ici ! » puis : « et retrouvez-vous peut-être en magasin à la rentrée. »

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Horreur ! Ce n’était pas une punition, c’était un jeu ! En plus, il ne s'agissait pas de se retrouver sur un seul pot - ce qui est déjà terrifiant - mais sur des centaines de milliers de danettes dans tous les magasins à la rentrée !

Il existe donc des volontaires gratuits pour mettre leur tête innocente sur des pots de danette et retrouver leur photo au rayon yaourt des supermarchés !

J’imagine la scène : c’est la rentrée et, admettons, je décide de manger une danette choco noisette. Je vois alors la photo de Julie, toute jouasse, qui me sourit sur le pot et ça me fait tellement halluciner comme situation que, soudain, je n’arrive plus à manger dans ma bouche.

La danette commence alors à couler sur mon menton tandis que j’essaie d’imaginer ce qui a bien pu pousser Julie à afficher sa tronche sur un pot de crème dessert. Je continue à manger n'importe comment et la danette coule bientôt sur ma chemise. J'en ai partout. Je me dis que Julie a dû avoir une enfance difficile, qu’elle a peut-être même subi des sévices et je commence à pleurer tandis que ma danette, mêlée de larmes, continue sa course lentement mais sûrement vers le sol de la cuisine, via le reste de mes habits.

Et alors là, flash ! Je comprends l’idée de génie. C’est de l’art ultime. Une quintescente évocation du monde moderne. Je me redresse et j'entre en transe avec de grands gestes. Andy Warhol et son concept des quinze minutes de célébrité par personne sont littéralement enfoncés ! Je trépigne d'exaltation, seul dans ma cuisine à la rentrée, tandis que ma danette choco noisette, telle une oeuvre de Pollock, gicle sur les murs :

Moi aussi, soudain, j'ai compris et, mû par une irrépressible impulsion, je VEUX avoir ma gueule sur un pot de danette à la rentrée, sur des centaines de milliers de pots de danette, sur des milliards de pots, même, je le veux de toutes mes forces, de toute mon âme.

Ce serait le sommet de ma carrière, le truc le plus fou, le plus fort et le plus pertinent que j’aie fait de toute mon existence (à la rentrée).

Du coup, j'ai cliqué, hein.

mardi, février 23 2010

Halal-a ! / Chronique N°19

Toujours dans la série « y’en a marre des Noirs et des Arab… » heu, pardon : « questions d’immigration, d’intégration et d’identité nationale », cette semaine, le Quick halal de Roubaix.

Quelques restaurants Kick – je prononce à la française - ont enlevé le bacon de leurs hambourgeois - je traduis à la française - pour le remplacer par de la dinde fumée. Le reste de la viande provient de bêtes égorgées rituellement par un religieux / boucher / musulman qui fait des prières dessus après.

Qu'est-ce que ça change ? A part pour le bacon, rien. Pourquoi ? Parce que Dieu n’a pas de goût. « Nous, c’est le goût » disent-ils pourtant chez Kick mais, s'Il en avait, ça se saurait. Il suffit de demander aux catholiques qui En mangent tous les dimanches : Dieu est infiniment bon, mais dans la bouche, hein, ça ne vaut pas le Nutella (n'est-ce pas, les filles ?).

Et puis, si Dieu avait du goût, Il ne permettrait pas toutes les horreurs qu’on commet en Son nom.

shoe burger

Donc, si Kick fait entrer Dieu dans ses restaurants, c’est pour d’autres raisons. C’est pour attirer les Musulmans. Pourquoi ? Parce que les Musulmans ont un point commun avec les Juifs et les Chrétiens (je ne vous cause pas des Bouddhistes sinon on ne s’en sort plus) et ce point commun, c’est qu’ils sont tous attirés par Dieu.

D’ailleurs, même moi qui ne suis pas religieux, il faudrait au moins une intervention divine pour que j’accepte d’aller chez Kick – ou dans l’autre chaîne de fast-food mondiale, là, dont je ne me rappelle jamais le nom mais qui a un rapport avec un canard écossais.

Ce qui pose problème, à la fin, avec cette histoire de Kick halal c’est que les Juifs et les Chrétiens sont jaloux des Musulmans car ils pensent tous que leur dieu est un modèle unique alors que ce ne sont que des copies démarquées de l’Original.

L’Original ? Si, vous savez bien ! celui qu’on cherche partout depuis la nuit des temps et qu’on n’a jamais trouvé nulle part malgré tous les... et enfin, bref, tout le monde voudrait donc avoir un Kick qui serve des hambourgeois de la même religion que lui. Or chacun sait pourtant qu'un hamburger n'a pas de religion à part celle de l'argent.

(Comme d'habitude, on ne demande pas leur avis aux athées ou aux agnostiques, qui sont pourtant majoritaires, mais bon, eux, c’est comme pour les gens qui n'aiment pas Johnny Hallyday, on s'en fout.)

Alors pour faire baisser cette fièvre communautariste, je propose qu’on fasse des Kick qui respectent toutes les religions : casher ET halal, pas de porc, fermé pendant ramadan, fermé pendant shabbat, fermé pendant carême, pas de bœuf non plus (il faut respecter les Hindouistes), comme ça Kick dépose le bilan et tout le monde est content.




Les obèses vous remercient.


PS au fait, saviez-vous que, selon le Coran, la viande des bêtes (porc excepté) abattues par les Juifs et les Chrétiens est, de toute façon, halal ? Donc, à part pour le bacon, Quick était déjà halal.

« Vous est permise la nourriture des Gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. » — Le Coran, « La Table, V, 5 » ((ar)‎المائدة‏).

jeudi, février 18 2010

Réchauffement ? Faut voir / Chronique N°17

Je suis comme Saint Thomas : je ne crois que ce que je vois et, avec mon chauffage à fond et mes deux pulls, je n'ai pas trop l'impression que ça se réchauffe, franchement. Alors bien sûr, moa, je ne suis pas un scientifique, ni l'un de ces bobos intellos écolos branchés - mais ce n'est pas pour autant qu'on va me faire gober n'importe quoi pour me culpabiliser.

Non, je les connais bien, les gauchos avec leurs théories et leurs histoires de complots pour nous empêcher de consommer librement. L'écologie, c'est comme les pastèques : vert à l'extérieur, rouge dedans.

Je veux des preuves. Les glaciers fondent ? Pas de partout. La banquise aussi ? Pas de partout. Il fait plus chaud qu'avant ? Rien remarqué.

J'attends.

Je ne me laisse pas manipuler facilement, moi, je suis comme Claude Allègre : un étalon sauvage, épris de grands espaces, je galope la crinière au vent, je me cabre et je hennis... heu... comme ça : hi hi (hennissement de liberté farouche).

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Je ne suis à la solde de personne. Je ne travaille pas pour un lobby écologiste dirigé en sous-main par les paysans bio, des barbus en sandalettes ou des idéologues de la peine-à-jouir.

On me dit que certaines espèces animales auraient modifié leur comportement : oiseaux migrateurs qui ne migrent plus et zones d'habitat qui remontent vers le nord ? Je réponds : je l'attendais celle-là.

Les animaux modifient leur comportement, gnagnagna, et ça, ce serait la preuve qu'il y a bel et bien un réchauffement ? Et pourquoi ? Parce que les animaux n'obéissent à aucun lobby, genre, les animaux, eux, ils sont objectifs, me dit-on.

Qu'est-ce que vous en savez ? Qui vous dit qu'on ne les a pas attirés vers le nord avec de petites noisettes ? Ou même avec de petites tartines ? Rien de moins objectif qu'un animal, franchement : tu lui balances un bout de hot dog pourri et hop, il déboule tout jouasse. Tu souffles dans un appeau le cri de la femelle en rut et hop, voilà ton volatile qui se précipite sur toi en te prenant pour une chaudasse, la langue pendante mais pas la queue.

Surtout que les écolos - ça on ne peut pas leur reprocher - ils s'y connaissent en bestiaux : et vas-y que je te dépense l'argent des contribuables pour faire une thèse sur la digestion des mulots bicolores ou une étude sur le chant suave des colverts à fouffe bleue. Ça, ils savent faire.

Alors c'est facile pour eux, après, de se mettre les bestioles dans la poche et de les faire venir chez nous. Et après hop : c'est encore la faute au réchauffement.

Trop facile.

Alors j'attends toujours des preuves, moi. Des vraies.

lundi, février 15 2010

Ces idiots du moyen-âge / Chronique N°14

Au moyen-âge, les gens étaient très mal organisés : il y avait toujours un méchant seigneur qui faisait la bamboula toute la journée. Il mangeait des viandes en sauce à pleines mains et troussait des ribaudes dans son terrifiant château pendant que ses pauvres et honnêtes paysans crevaient la dalle dans leurs misérables chaumières, écrasés par d’injustes impôts dans la froidure de la bise et la famine de la peste.

Quand notre seigneur s’ennuyait décidément trop, il allait se coller une bonne peignée avec le prince renégat d’à coté. Et toc ! c’était encore les pécores qui trinquaient. A la fin de sa vie, le seigneur mourait et transmettait tout à son fiston, abominable gosse de riche qui n'avait aucun mérite si ce n'est celui d'être bien né. Il s’avérait rapidement être encore pire que son ordure de père. Et baffrait à son tour, tout aussi cochonnement en buvant de l'hydromel dans sa barbe.

Dans ce système archaïque et inhumain, la société était foutue n'importe comment : presque tout appartenait aux riches, les ponts, les puits, les fours, les moulins, les bois et même les gens, qui ne pipaient mot.

Les paysans, eux, n’avaient rien. Ils étaient moches, sentaient moyen bon et portaient des chausses toutes déchirées comme le chanteur de Nirvana. Et tu crois qu’ils se révoltaient, ces zazous ? Hé bé non : à la place, ils allaient à l’église où un brave curé obèse leur expliquait que tout était normal et que ce n’est pas parce qu’ils se faisaient gauler toutes leurs richesses par le seigneur qu’il fallait s’énerver sans réfléchir et tomber dans le panneau.

Parce qu’il y avait un piège ! En effet, le seigneur Jésus avait déclaré : au paradis, les premiers seront les derniers. Du coup, il valait mieux faire ni-vu, ni-connu parce que, ha ha ! un jour, le seigneur, il serait bien attrapé : quand le royaume de Dieu arriverait, c'est-à-dire ... heu... tout bientôt, hein, alors là on verrait bien qui c’est qui rigole ! Alors en attendant, chut ! En laissant cet idiot de seigneur persévérer dans l’erreur, rirait bien qui rirait le dernier.

Alors après, c’est sûr qu'en attendant le royaume de Dieu, la vie dans le royaume normal n'était pas facile tous les jours. Il fallait plus ou moins crever de froid, mâchouiller des racines et abandonner les enfants dans la forêt avec les loups pendant que les soldats en goguette violaient ta femme ; mais bon, l’important c’était de garder son sens de l’humour parce que, au final, ça ferait une bonne blague au proprio et ça valait quand même bien un petit sacrifice.

Et puis la religion, ça les faisait rêver : ils avaient aussi leurs pipoles. Plein de pipoles qu'ils appelaient des saints. On pouvait voir leurs histoires sur tous les murs des églises. Ça occupait les longues soirées autour du feu, surtout quand il n’y avait plus de racines à mâchouiller, ni de bois à brûler (dans ce cas, on brûlait une sorcière à la place) ; ça permettait aussi de se détendre et d’oublier les petites famines du quotidien. Alors on se racontait les histoires de St Bidule, de St Machin et surtout celle de St Glinglin, le saint spécialement chargé d’annoncer la venue du royaume de Dieu sur terre, d’où son nom de cloche qui sonne.

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Et puis, si jamais c'était vraiment la merde, ils pouvaient toujours aller mendier à la porte des églises ou du château un peu de la bouffe qu’on leur avait piquée le mois d’avant, parce que la charité était drôlement bien vue à cette époque : c'était comme les restos du cœur (sauf qu'en plus on pouvait gagner des pass V.I.P. pour la teuf de la saint Glinglin).

Heureusement, depuis, l'humanité a fait de gros progrès.

Enfin, si on veut, parce qu'à l'époque, les richesses étaient mal partagées, certes, mais pas au point que 225 personnes seulement disposent d'une fortune équivalente au revenu annuel cumulé des 47 % d’individus les plus pauvres de la planète, comme maintenant.

De ce point de vue-là, c’est aujourd’hui, le moyen-âge.

jeudi, février 11 2010

Fils de... / Chronique N°13

Je n’aime pas les gens qui critiquent les « fils de ». Ils ne devraient pas : n’oublions jamais que la vie du « fils de » est une des existences les plus difficiles qui soient.

Prenez Georges W. : ton père est président des Etats-Unis, il te donne des millions de dollars, il te favorise tous tes contrats avec la famille Ben Laden et te fait connaître tout le gratin des hommes politiques américains.

Du coup, alors que toi tu voulais juste être un bon vieil alcoolo et te taper des nanas à gros seins avec tes potes de bonne famille, et bien tu te retrouves obligé de devenir milliardaire et président des USA. Et la liberté individuelle dans tout ça, hein ?!

Résultat des courses : tu es tout frustré et tu commences à déconner avec les pays des autres. Normal, parents abusifs = rébellion.

Parents abusif ? Rébellion.

Voyez les fils de comédiens ou de chanteurs comme ils souffrent : leurs parents, comme la plupart des artistes, sont des monstres d’égo qui obligent leurs pauvres enfants à faire le même métier qu’eux : « Poursuis mon œuvre, fils ! » ordonnent-ils. Alors ne vous étonnez pas qu’il y ait tant de « fils de » qui n’aient aucun talent : c'est logique, on les a forcés. Résultat des courses : ils jouent tout mal, chantent n'importe comment - et ils le font exprès, en plus. Normal, parents abusifs = rébellion.

Et c’est pareil pour les "fils et filles de" journalistes, hommes politiques, chefs d’entreprise, écrivains, gens d’influence : combien de pauvres petits « fils de » innocents ont-ils été jetés en pâture à l’égo dynastique démesuré de leurs familles ? Et combien de « filles de » condamnées à faire la couverture des magazines, à chanter des trucs, à écrire des machins, à occuper des postes à responsabilité bidule - tout ça parce qu'ils ne sont pas nés au bon endroit ?

C'est la faute du public, ce public aigri par sa jeunesse enfuie, avide de retrouver dans le jeune visage tourmenté du "fils et fille de", la fossette à son pôpa ou le sourire à sa môman.

Je voudrais bien vous y voir, moi. Prenez, mettons, un fils de comédien. Dès sa naissance, ça commence mal : il saute déjà sur les genoux de tous ceux qui comptent dans la profession. Et dans ces troubles milieux interlopes où tout le monde s’appelle « chéri » au lieu de dire « bonjour Monsieur », il se prend déjà une pression sociale terrible :

Tout le monde le pousse à devenir riche et célèbre alors que son rêve secret est de travailler dans la grande distribution mais non ! Ses parents l’obligent bientôt à foirer ses études en école privée, le forcent à prendre des cours de théâtre et de musique puis à mener une vie de bohème complètement déconnectée des réalités matérielles.

Après c’est l’escalade : on ne lui laisse même plus la possibilité de se taper tous les castings minables auxquels ont droit ses camarades comédiens anonymes, ni celle de se faire enfler par des producteurs véreux tandis qu’il travaille le soir au Mc Do pour se payer ses cours de mime et une chambre pourrie.

Non ! Lui, on appelle son tonton qui lui dégotte illico un second rôle dans une grosse production. Et bien sûr, ça marche : le public se précipite dans les salles pour vérifier qu’il a bien la même fossette que son pôpa et, ravi par l'indiscutable air de famille, décide que fiston a décidément bien du talent.

La descente aux enfers continue : tandis que ses camarades comédiens aussi talentueux que lui, abandonnent les uns après les autres, faute de chance et de moyens, et peuvent enfin se diriger vers la grande distribution - voire le pôle emploi - lui se retrouve en couverture des magazines, obligé d’enchaîner des interviews harassantes où on lui demande si ce n’est pas dur d’être comparé en permanence à son papa.

Hé ben si, c’est dur ! et il en souffre – et il le dit - parce que c'est un écorché vif (normal : parents abusifs = rébellion) et que la souffrance d’une vocation perdue et d’une existence subie, il ne connaît que ça.

Alors il en a marre que personne ne comprenne rien et que tout le monde l'envie sous prétexte qu'il n'a jamais eu besoin de prendre l'ascenseur social pour parvenir tout en haut pendant que ses copains s'amusaient comme des fous en grimpant péniblement l'échelle de service avec des chaussures de ski.

J'ose une métaphore : ça vous aurait plus, à vous, de passer une semaine dans le loft, cette émission ou de parfaits crétins deviennent célèbres en ne faisant rien ? Non ?

Alors imaginez si vous étiez né dedans.