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lundi, février 1 2010

Frêche it’s so Frêche / chronique N°10

georges-freche.jpgGeorges Frêche a quand même une bonne tête de gros porki, comme on dit par chez moi, enfin, quand je dis une tête, il ne s’agit pas d’une histoire de faciès (encore que), c’est surtout à ses différentes déclarations que je fais allusion : un coup sur les Noirs qui sont trop nombreux en équipe de France de football (mais rien sur l’équipe de France d’équitation, bizarrement), un coup sur deux Harkis traités de sous-hommes (Untermenschen, dans la langue d’Adolf), un autre sur les Israéliens (« Montpellier (…) zone libérée d’Eretz Israël ») et même sur les flics, dont il se demande si ce n’est pas eux qui mettent parfois le feu aux voitures. La classe, quoi.

Et j’imagine que, depuis le temps que ce zozo est aux manettes, on a dû louper pas mal d’autres perles « rigolotes » de cet acabit.

Frêche a la réputation d’être un type qui dit ce qu’il pense - surtout si c’est ce que ses électeurs veulent entendre. Il est tour à tour capable de tenir des discours libéraux, socialistes, communistes voire lepénistes bref, il n’en a rien à foutre. A ce niveau-là, ce n’est plus une girouette, c’est une éolienne mais bon, bref, il prend ses électeurs pour des cons, c’est donc un homme politique avisé. Et ça ne l'empêche pas d'agir sur le terrain.

Georges Frêche a récemment déclaré à propos de Laurent Fabius (qui l’avait attaqué) que celui-ci avait une tête « pas catholique », expression que me lançait souvent ma grand mère quand elle me soupçonnait d’avoir tapé dans le pot de confiture.

Laurent Fabius a été baptisé et élevé dans la religion catholique. On peut donc considérer qu’il est (de tradition) catholique, selon les critères communément admis. On aurait donc pu s’attendre à ce que l’Eglise catholique proteste qu’on soupçonne d’apostasie l’une de ses ouailles. Mais non.

En revanche, Georges Frêche est accusé d’antisémitisme car Laurent Fabius a un papa juif. Mais pas sa maman. Il n’est donc pas Juif, selon les critères de la tradition juive, puisque c’est la mère qui transmet la judaïté - mais il est vrai que les antisémites ont d'autres critères.

Voici donc un cas d’école où un type est accusé d’antisémitisme pour avoir traité un catholique de pas catholique parce qu’il est juif pas juif. La lutte contre l’antisémitisme devient vraiment compliquée ces derniers temps, si vous voulez mon avis.

Par ailleurs Georges Frêche n’a jamais manqué de faire de grandes déclarations d’amour à Israël – lorsque ça l’arrangeait, sans doute – ce qui fait que bon, heu… ça devient encore un petit peu plus compliqué d’accuser un catholique pas catholique juif non juif pro-israélien d’antisémitisme (ouf !), surtout que ses accusateurs, membres de son propre (ex) parti, aimeraient bien le dézinguer politiquement.

Moi, ce que j’aimerais bien, c’est qu’on réserve l’accusation d’antisémitisme à des situations moins douteuses (tout accusé est présumé innocent, même pour l'antisémitisme) parce que, à ce rythme-là, l’antisémitisme ne va plus vouloir rien dire, ce qui est assez dommage vu son histoire dans nos riantes contrées.

On aurait pu se contenter de l’accuser d’être un gros beauf vulgos et populiste, cela aurait suffit, je pense.

NB Et si vous m’accusiez d’antisémitisme (sait-on jamais ?) parce que je "défends" Frêche, alors je vous en accuserais à mon tour parce qu’en galvaudant l'antisémitisme vous l’affaiblissez et qu’en l’affaiblissant, vous faites son lit. Et ainsi de suite...

jeudi, janvier 21 2010

Tu veux le numéro de ma burqa ? / chronique N°4

C’est fascinant, une burqa quand même, quand on y pense. Ça pourrait avoir sa place dans un donjon sadomaso, à côté des masques en latex et autres joyeusetés - sauf que là, c'est fait pour être porté en public. A la cool, si j’ose dire. Une burqa, c’est fait pour cacher, oui, mais pour cacher quoi ? Pour cacher ce sein que je ne saurais voir ? En quelque sorte.

D’ailleurs, nous, les occidentaux, avons aussi des choses à cacher. Pour faire simple, on cache ses parties génit… enfin… heu… on cache son sexe, quoi. Parce que c’est un peu intime, ce genre de choses, voyez ? C’est un peu obscène, limite cochon. Les Papous ou certains Indiens amazoniens, par contre, se baladent complètement à poil. Ils s’en branlent, eux, de leurs parties. Hum, hum.

En Afghanistan, non ! On planque tout, enfin, chez les femmes surtout. Pourquoi ? Parce que les femmes excitent les hommes (ces salopes) répond le docte taliban. Son jeune correspondant djihadiste saoudien confirme, l’air grave.

Explication : tout le monde sait que les hommes sont bons et innocents et qu'ils font plein de chouettes trucs religieux sans penser à mal tandis que les femmes, elles, a font rien qu’à les exciter avec leurs coudes, leur nez ou avec n’importe quoi d’autre qui leur tombe sous la main. Ça n’est pas très sympa.

Du coup, après, ces pauvres hommes sont tout excités, tout part en couille et l’on risque fort de se retrouver au beau milieu d’une partouze générale, au lieu de prier chastement afin de gagner sa place au paradis – lui même bourré de jeunes vierges et où il devrait y avoir moyen d’organiser une partouze générale aussi.

Alors un jour, un gars, probablement très religieux et un peu malade du slip, a trouvé la solution. Pour empêcher les femmes, cette sale race, de nous exciter en permanence avec leur corps… heu… humain, il a inventé une sorte de maxi culotte de grand-mère en coton pour couvrir toutes leurs parties intimes. Et comme sa femme était complètement intime avec lui, pouf ! il a inventé la burqa - ou culotte totale - sorte d’immense slip externe, à porter par dessus ses vêtements et même, par dessus la tête. Comme ça, hop, fini les gaules intempestives !

Burqas

C’est ça qu'il voulait nous dire, mon taliban : que la femme est un sexe et qu’elle n’est que ça (sauf maman). C’est une foufoune ambulante et une foufoune, ça se met dans une culotte. CQFD.

Le problème, c’est que, si c’était vrai et que les femmes n'étaient qu'un sexe, nous ne serions pas des millions d'hommes à entendre régulièrement : « pas ce soir, chéri, j’ai la migraine ». Donc, c’est faux. Et pourtant je vous jure que ces soirs-là, j’aimerais bien qu'ils aient aient raison, les talibans.

Mais bon, en même temps, ça ne me plairait pas trop que ma femme se balade avec sa culotte sur la tête.